Omar : Doctorant en Informatique / Chercheur en Intelligence Artificielle

J’ai commencé par un B.Sc. en Data Science à l’Université Libanaise, et poursuivi par un M.Sc. en Traitement Automatique des Langues (NLP) à l’Université de Lorraine (IDMC). Par la suite, j’ai travaillé comme ingénieur en IA (notamment chez INERIS) et effectué un stage de recherche (au LIPN). Aujourd’hui, je poursuis un doctorat en Informatique à l’Université de Lille.
???? Quel est ton parcours ?
J’ai commencé par un B.Sc. en Data Science à l’Université Libanaise, ce qui m’a permis d’acquérir de solides bases en statistiques, en programmation et en analyse de données. J’ai ensuite poursuivi un M.Sc. en Traitement Automatique des Langues (NLP) à l’Université de Lorraine (IDMC) pour approfondir mes compétences en intelligence artificielle et en linguistique computationnelle. Par la suite, j’ai travaillé comme ingénieur en IA (notamment chez INERIS) et effectué un stage de recherche (au LIPN). Aujourd’hui, je poursuis un doctorat en Informatique à l’Université de Lille, où je me spécialise dans l’amélioration et l’implémentation de modèles de langage pour la génération de code et l’analyse sémantique.
???? Quel est ton poste aujourd’hui ?
Je suis actuellement doctorant affilié à Inria Lille et à l’Université de Lille.
???? Quelques mots sur ta structure (entreprise/institution/laboratoire/association) actuelle ?
Inria est un institut national de recherche dédié au numérique, réputé pour ses travaux de pointe en mathématiques appliquées et en informatique. À Inria Lille, je bénéficie d’un environnement dynamique, propice à l’innovation et à la collaboration avec d’autres chercheurs du domaine de l’intelligence artificielle.
???? Raconte nous : quelles sont tes missions, à quoi ressemblent tes journées ?
Je travaille sur des modèles de langage et des techniques de génération de code, notamment pour le langage Pharo qui dispose de peu de données d’entraînement. Je conçois et teste des algorithmes d’apprentissage automatique et j’optimise leur performance pour des tâches de complétion et d’analyse sémantique du code. Au quotidien, je rédige également des articles scientifiques, j’expérimente de nouvelles approches de machine learning, et je collabore avec d’autres chercheurs pour résoudre des problèmes complexes dans le domaine du NLP et de la génération de code.
???? Quelles compétences techniques mets-tu à profit ?
Langages de programmation : Python, Pharo, Java, R
Bibliothèques et frameworks : PyTorch, TensorFlow, Keras, Scikit-learn
Outils de NLP : spaCy, NLTK
Méthodes d’apprentissage automatique et profond
Environnements de développement et d’intégration (Git, Docker, etc.)
???? Et côté qualité qualités, lesquelles sont un atout dans ce domaine ?
Curiosité : être toujours prêt à explorer de nouvelles approches.
Rigueur : valider ses hypothèses par des expérimentations claires et reproduisibles.
Collaboration : travailler en équipe, partager ses découvertes et apprendre des autres.
Persévérance : la recherche demande de la patience, car la réussite résulte souvent d’essais et d’erreurs.
Communication : savoir présenter ses travaux de façon claire, que ce soit à l’oral ou à l’écrit.
???? Qu’est-ce qui te plait dans ton métier, pourquoi le recommanderais-tu à un étudiant ?
J’aime la créativité qu’exige la recherche : on est constamment confronté à des problèmes inédits et on doit inventer des solutions pour les résoudre. On ne cesse jamais d’apprendre et de se perfectionner, et la satisfaction de voir un modèle fonctionner et répondre à des enjeux concrets est incomparable. Je recommanderais ce métier à tout étudiant passionné par l’innovation et la résolution de problèmes : c’est un domaine dynamique et en constante évolution, offrant de très belles perspectives d’avenir.
???? Quelles compétences as-tu acquises à l’IDMC ?
Au sein de l’IDMC, j’ai consolidé mes bases en NLP (extraction d’information, classification de textes, génération de langage naturel) et en machine learning. J’ai aussi appris à monter des projets de bout en bout, depuis la collecte des données jusqu’à l’évaluation de modèles, et à travailler en équipe sur des problématiques réelles. Cette formation m’a également permis de développer une vision globale des différentes briques de l’IA (traitement du langage, vision par ordinateur, big data).
???? Que dirais-tu de la formation à un futur étudiant, qu’en retiens-tu ?
C’est une formation très riche et professionnalisante, qui propose de nombreux projets pratiques et permet de se constituer un réseau solide. On y apprend les fondements théoriques tout en ayant une bonne dose de pratique, ce qui est essentiel pour être opérationnel dans le monde de l’IA aujourd’hui.
????️ Que dirais-tu de l’Institut ?
Je retiens surtout l’ambiance collaborative, la diversité des projets et le sérieux de l’encadrement. L’IDMC m’a offert un cadre stimulant où j’ai pu progresser rapidement, aussi bien sur le plan technique que personnel. Les professeurs et les étudiants viennent souvent d’horizons variés, ce qui enrichit considérablement l’expérience d’apprentissage et la vie sur le campus.
????️ Dis-moi ton métier sans me dire son nom ?
Je conçois et j’améliore des algorithmes capables d’interpréter, de produire ou de manipuler automatiquement du code et du langage, en me basant sur les avancées récentes de l’IA.
????️ Un conseil, un message ?
Croyez en vos projets et osez sortir de votre zone de confort : c’est en explorant l’inconnu que l’on fait les découvertes les plus passionnantes. Bon courage à tous les futurs étudiants et chercheurs !