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Thomas, étudiant en L2 MIASHS parcours MIAGE à l’IDMC et sportif de haut niveau

Sportif de haut niveau, Thomas a commencé la pratique du canoë-kayak assez jeune puis s’est rapidement spécialisé dans le canoë. Elève très impliqué dans le sport comme dans les études, il a obtenu un Baccalauréat Scientifique ainsi qu’un Bachibac, l’équivalence du Bac en espagnol. Parallèlement à ses nombreux entrainements au Canoë Kayak Club Nancy de Tomblaine (CKCNT), il suit les enseignements de la L2 MIASHS parcours MIAGE à l’IDMC, composante de l’Université de Lorraine.

Un attrait pour les mathématiques, l’informatique et un diplôme pluridisciplinaire

Lors d’un forum organisé dans son lycée, Thomas a eu l’occasion de rencontrer le directeur, Antoine Tabbone, qui lui a expliqué en quoi consistait les études proposées au sein de l’établissement. « J’ai tout de suite accroché car j’adore les mathématiques, et l’informatique était un domaine qui m’attirait également. La pluridisciplinarité du diplôme était un plus qui m’a fait choisir l’IDMC. »

Une pratique intensive du Canoë depuis six ans

Thomas a découvert le canoë-kayak par l’intermédiaire d’un ami alors qu’il avait tout juste dix ans. Il s’est tout de suite passionné pour ce sport. « La première fois qu’on m’a parlé de haut niveau, c’est vers mes quatorze ans, quand j’ai dû choisir une discipline, soit le kayak, soit le canoë, pour pouvoir vraiment me spécialiser et progresser afin de batailler avec les meilleurs. J’ai donc choisi de me consacrer au canoë exclusivement. »

Une semaine chargée et parfaitement orchestrée

Ce sportif pratique en moyenne 24 heures de sport par semaine auxquelles il faut rajouter les 20 à 25 heures de cours dispensés à l’institut. Le maître-mot de Thomas est l’organisation. « Dans une semaine type, je m’entraine quatorze fois. Je jongle entre du bateau bien évidemment, de la musculation, de la course à pied mais aussi parfois de l’escalade, du vélo, des sports collectifs, etc. Au final, j’ai des journées et des semaines bien chargées qui me demandent beaucoup d’organisation et qui sont calées au millimètre pour me permettre de pouvoir m’entrainer, et de travailler pour réussir pleinement mes études. »

Le sport et les études : deux sources d’épanouissement

Grâce à son goût prononcé pour le travail universitaire et sportif ainsi qu’au soutien de son entourage, il parvient à maintenir un équilibre. « J’ai toujours été une personne très scolaire, j’ai toujours aimé les études et c’est pour ça que j’ai fait un double bac malgré mes deux entrainements quotidiens. Cela me demande beaucoup de sacrifices, je ne sors pas ou très peu, je suis toujours en mouvement entre la maison, l’université et mon club de canoë-kayak, mais au final j’aime ce que je fais, que ce soit dans les études ou dans le sport, et c’est une des choses primordiales qui me fait parvenir à trouver l’équilibre. »

Contrairement à d’autres sports, la pratique de cette discipline ne garantit pas des revenus suffisants. Réussir ses études universitaires est essentiel. Pour Thomas, qui a toujours eu un goût prononcé pour les études, ce n’est pas une contrainte. « Le monde du canoë-kayak ne permet pas à un athlète de gagner sa vie, car c’est un sport très peu connu et très peu médiatisé. Par exemple, le triple champion olympique Tony Estanguet suivait des études et avait un travail à côté de son immense carrière pour pouvoir vivre. »

Le soutien de l’équipe pédagogique

Si Thomas peut continuer à concilier le sport et les études c’est en grande partie grâce à la compréhension de ses enseignants.  « L’équipe pédagogique a pris en compte mon statut de la plus belle des manières. Les professeurs ont toujours été conciliants lors de mes absences et m’ont proposé leur aide si j’avais des interrogations sur le cours ou bien des exercices. De la même manière, lors d’absence pour des examens, j’ai toujours pu les repasser ultérieurement sans aucun problème. Ils ont vraiment pris cela avec beaucoup de sérieux pour me mettre dans les meilleures conditions possibles afin que je puisse partir le plus sereinement possible sur des stages ou des compétitions sans que cela n’impacte ni mes études, ni mes notes. »

Le goût du challenge jusque dans ses études

Son attrait pour le challenge ne se limite pas au sport. Dans ses études, l’étudiant veut constamment se dépasser. Lors d’un projet de fin de cours en L2, il a dû programmer le UNO en JAVA, un projet qu’il a vécu comme une épreuve. « Le fait de le penser tout seul et de le réaliser pendant un mois et demi m’a semblé un vrai défi. C’était la première fois que j’ai eu à réaliser un travail d’une telle envergure en programmation, avec un tel niveau de difficulté. Il a fallu passer des heures et des heures pour régler chaque détail, chaque erreur, afin de rendre un travail fonctionnel et pour lequel j’étais pleinement satisfait. La somme de tous ces éléments : le temps, la difficulté, et l’envie de réussir en ont fait un véritable challenge. »

Des qualités sportives utiles dans son parcours scolaire

La ténacité et la persévérance sont deux des qualités que Thomas possède grâce au sport et qui le poussent à se dépasser dans ses études. « Le sport m’a appris que rien n’était joué jusqu’à la dernière porte, jusqu’à la dernière seconde. Dans mes études, quand je programme et que je tombe sur un os ou que je suis face à un problème de mathématiques qui me parait difficile, je persévère : il ne faut pas abandonner car en continuant de chercher on trouve toujours une solution. »

La pratique sportive lui a aussi appris à maitriser son stress. « Le sport m’a appris, du fait de mes nombreux départs sur des grosses courses ou sur des grosses échéances, que le stress nous fait perdre tous nos moyens et qu’à cause de celui-ci, on ne peut pas naviguer à notre meilleur niveau. J’ai dû apprendre à le gérer au départ de courses importantes, et ça m’a aussi beaucoup aidé à ne pas stresser dans le cadre scolaire. »

Un avenir prometteur

Thomas a déjà remporté plusieurs titres au niveau régional, national et même européen. Parmi son palmarès : 3ème au championnat de France slalom cadet en 2017 ; vice-champion de France slalom junior à Metz et 2ème à la coupe d’Europe junior à Bratislava en 2019 ; champion Grand Est en junior en 2018 puis en senior en 2019 ; deux médailles d’or au championnat de France en 2020.

L’étudiant ne sait pas encore quel métier il souhaiterait exercer mais il est certain de se réaliser pleinement dans les secteurs de l’informatique et des mathématiques. En ce qui concerne sa carrière sportive, l’étudiant espère un jour pouvoir représenter sa nation. « J’aspire à entrer en équipe de France et remporter des médailles européennes et internationales ».